Octobre 2017 : “Les jeunes au cœur des célébrations”

Durant le mois de septembre, nous avons eu les inscriptions pour les Professions de Foi. Un constat fait depuis plusieurs années se confirme : le nombre d’enfants qui ont fait leur Première Communion et qui reviennent pour la Profession de Foi diminue d’année en année.

De quoi est suivie la Première Communion ?

Pour certaines familles, de rien du tout et elles le savaient déjà en inscrivant leur enfant. Ce qu’elles attendaient, c’était la célébration et rien pour après.

D’autres familles sont  touchées par la préparation et la célébration, disent qu’elles reviendront, mais décrochent très vite. Trop chargées, pas assez intéressées, ne trouvant pas vraiment quelque chose d’intéressant.

D’autres aimeraient revenir aux célébrations mais elles les trouvent totalement inadaptées à leurs enfants. Et ceux-ci se montrent très vite opposés.

Et enfin, quelques familles reviennent plus ou moins régulièrement, tout en cherchant les célébrations où quelque chose est offert à leurs enfants.

Du côté des paroisses, on ne peut pas dire que rien n’est fait. Cela dépend d’un lieu à l’autre. A certains endroits, prise en charge des enfants lors de l’homélie ; ailleurs, moments de la célébration adaptés aux enfants ; parfois, notamment lors des fêtes, des célébrations entièrement destinées aux enfants. Mais il faut reconnaître que cela n’attire pas les foules.

Alors que l’Eglise parle de plus en plus de catéchèse continuée entre les sacrements et les étapes de vie, il faut reconnaître que pour bien des familles, il n’y a pas ou peu d’attente à ce niveau. L’enfant fait sa Première Communion, éventuellement sa Profession de Foi, et c’est bien ainsi. S’il y a une attente, elle se fait bien peu sentir.

Dans ce climat, s’inscrire pour la Profession de Foi demande parfois beaucoup de conviction et de courage. Pour soutenir ces enfants, pour les aider à retrouver le chemin de la communauté, pour leur permettre de vivre des célébrations dans lesquelles ils se sentiront à leur place, nous chercherons à adapter certaines célébrations. Ce sera notamment le cas pour la messe de rassemblement du dimanche 8 octobre et pour les suivantes. Dans les paroisses, cela variera d’un lieu à l’autre, d’une célébration à l’autre. Cela dépendra aussi de la présence des enfants et de l’accueil de la communauté. En espérant qu’il y aura une réponse des enfants, de leur famille et de la communauté habituelle.

Ensemble, prions l’Esprit Saint de nous accompagner sur ce chemin.

François-Xavier Jacques (curé-doyen)